Informations du cours

“De tout temps, les animaux de compagnie ont su toucher le cœur des humains. Par les coups-de-patte qu’ils nous donnent, ils contribuent parfois même à prendre soin de notre santé mentale. Le contexte pandémique semble d’ailleurs avoir précipité cet engouement pour leur potentiel thérapeutique. Les pratiques se multiplient et, avec elles, les demandes comme les risques de dérives. Qu’ils soient partenaires à l’intervention sur notre invitation (comme Jofi, chienne de Freud, qui pava la voie aux partenaires de psychothérapie à médiation animale actuels) ou qu’ils soient aidants naturels autoproclamés (comme Minette qui, soir après soir, rassure son petit humain à l’heure du dodo), on leur doit assurément une fière chandelle.
Face à tant d’engagement, il pourrait être tentant de se laisser séduire par le fantasme de l’Animal Guérisseur Dévoué qui, prenant sur ses épaules tous nos maux, n’en irait que mieux lui-même et ne nous en aimerait que plus inconditionnellement encore ! Or, être sollicité (voire utilisé, selon les modèles de pratique) en contexte d’intervention comme de compagnonnage peut s’avérer fort exigeant. Absorber les charges émotionnelles des humains et tenter de les réguler conduit parfois au stress, à l’épuisement et, si l’on n’y prend garde, au développement de divers symptômes affectant le corps, le cœur et l’esprit de nos compagnons à poils, écailles ou plumes....

Informations et inscriptions : https://azca.ca/santementaledelanimalcompagnon/